L'esthète voyageur
Into the wild, réalisé par Seann Penn
Allez, autant s'en débarrasser tout de suite... oui, le film a des longueurs, oui, la narration est parfois un peu appuyée, oui, Alex Supertramp fait aussi souffrir ceux qui l'aiment, et oui, le Bon Dieu vient faire son petit coucou bien américain à la fin.
A part ça, voilà deux heures trente qui m'émeuvent aux larmes, parce que c'est beau, tout simplement très beau, que c'est bourré d'idéalisme, de belles rencontres, de doutes et de questionnements, d'envie d'autre chose, de don sans rien en retour... deux heures trente à se demander comment on fait pour revenir à la réalité de notre société quand on va aussi loin dans le rejet de ce qu'on était, dans la quête de soi, dans la recherche de réponses.
Sûrement un pari assez risqué pour Sean Penn, sûrement la fierté de faire un film comme il le sentait, en tous cas un superbe mélange de road-movie et de robinsonnade, servi par des acteurs épatants.
Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, aujourd'hui 28 janvier Melle Louison a ENFIN ses quatre ans, ceux qu'elle attend depuis... presque un an maintenant !! Rien que du bon !