Cambodge#5
Passer la porte sud d'Angkor Thom sur le dos d'un éléphant, récompense octroyée aux filles, souvenir pour lui, découverte pour moi. Etre ballotés et heureux, trouver quand même le tuk-tuk plus confortable. Se diriger vers le temple de Bantey Srei, plus éloigné, en admirant au passage les villages traversés. Noter les panonceaux qui témoignent des fonds des ONG étrangères injectés ici pour soutenir les villageois. Ils sont presque aussi nombreux que ceux des deux principaux partis politiques, le Cambodian's people party, et le Funcinpec qu'on croise pourtant partout. Découvrir à destination une merveille d'art statuaire, délicatesse absolue sur les thèmes du Ramayana et du Mahabaratha. Devenir presque aussi ocre que la terre l'est ici, tant il fait chaud. Mettre le cap sur Siem Reap à nouveau. Faire une halte en chemin au musée de la mine anti-personnelle. Etre effarés des chiffres qui rappellent que près de 10 millions de mines et autres engins explosifs ont été enfouis dans le sol cambodgien, et qu'il en resterait entre 3 et 6 millions malgré les efforts des démineurs. Se rafraîchir de retour à l'hôtel. Souffler un peu. Retourner dîner en ville après un passage par le marché de Psar Chaa. Le centre ville confirme la mauvaise impression que nous ont fait les abords de la ville avec ses hôtels gigantesques et sans charme. Déplorer la standardisation du tourisme de masse. Espérer qu'au moins les gens d'ici en profitent un peu. Regretter de devoir repartir demain. Le site d'Angkor est si riche et varié que quelques jours de plus auraient été eux aussi bien employés.